Nick Tobias et Miranda Darling

Nick Tobias

Architecte et écrivaine

21 mars 2017

Sydney

L’architecte Nick Tobias et son épouse, l'écrivaine Miranda Darling, vivent dans un monde d’art, de voyages et de méditation, entourés d'une communauté de créatures océaniques qui résident sur le pas de leur porte, dans le quartier de North Bondi, à Sydney. Forte de 17 années d’expérience, Tobias Partners, la société de Nick Tobias, se consacre majoritairement à des résidences privées haut de gamme. Nick, qui a grandi dans le port de Sydney, est un collectionneur et mécène de l'art contemporain, passionné par le milieu aquatique, dans lequel il baigne depuis toujours. Nous avons rencontré ce couple nomade dans leur maison inondée de lumière (et d'art), où ils nous ont ouvert une petite fenêtre sur leur monde.

Nick, vous avez récemment remporté le prix du public du concours d'architecture national pour votre maison au bord de l'eau de Bondi, «Deepwater». L'eau fait-elle partie intégrante de votre travail ?

Nick : Elle occupe effectivement une place très importante. La plupart de mes projets se situent ici même où j'ai grandi. Alors, c'est un endroit que je connais comme ma poche et je suis très sensible au lien qui existe entre la terre et l'eau. C'est quelque chose qui m'a toujours fasciné.

Qu'est-ce qui vous pousse à accepter ou à refuser un projet ?

Nick : Avant toute chose, je me dois de partager la culture du client. Nous devons être proches l'un de l'autre en termes de valeurs et d’objectifs.
 On travaille aussi en dehors du domaine résidentiel, notamment dans les secteurs de l'accueil, de la vente au détail, des bureaux et des expositions, mais je n'imagine pas que les maisons puissent un jour représenter moins de 50 % de notre travail. Ce mélange est vraiment bénéfique, à la fois pour nous diversifier mais aussi pour élargir nos compétences. En ce moment, on travaille même sur des chapelles funéraires.

“L'art et la créativité ont toujours fait partie de ma vie sous diverses formes.”

Vous avez une belle collection d'art chez vous. Comment a-t-elle pris forme ?

Miranda : J'adore mélanger les objets en tous genres. Par exemple, le masque de Papouasie-Nouvelle Guinée avec la tête d'un papillon de nuit et l'os dans le nez que mon père m'a ramené de Nouvelle Guinée dans les années 60, avec la pièce de Claire Healy et Sean Cordeiro de l'explosion de la navette spatiale Challenger (fait en LEGO). Et nous avons aussi tout plein d'œuvres accrochées aux murs, que j'apprécie particulièrement. Dans cette maison, on ne se limite pas à placer une peinture sur un mur. C'est quelque chose qui demande bien plus d'énergie parce qu'il n'y a pas énormément d'espace. Et puis, nous n'avons pas non plus une centaine de pièces à disposition. C'est ça qui est amusant.

Le design intérieur est tout aussi diversifié.

Miranda : Tout a été fait le plus naturellement du monde dans la mesure où l'emplacement de chaque objet s'est toujours présenté comme une évidence. Tout s'est imbriqué très facilement. Et curieusement, je pense que Nick et moi, nous avions pratiquement la même vision. Tout est parti du tapis vert menthe que nous avions à l'étage, dans la bibliothèque. Dès que j'ai vu cette couleur, j'ai su quel bois il me fallait acheter et quelles couleurs je devais privilégier. J'ai eu ce feeling tout de suite. Et c'est sur ce feeling que je me suis appuyée dans toutes les décisions.

Nick : Au rez-de-chaussée, nous avons une salle de cinéma. Elle est déclinée en velours bleu, avec de la moquette aux murs. Nous avons les chaises de ma grand-mère, que nous avons retapissées. Et il y a aussi un Minotti... un tapis afghan ancien, un tapis en soie que Miranda a dégoté, une chaise sculpturale et une pièce italienne des années 60... C'est donc très éclectique. Le marbre et le cuivre apportent aussi un peu de peps. Le piano appartenait à ma grand-mère. C'est un Steinway de 1906. Et au-dessus, on a une œuvre de Hiromi Tango et en dessous une pièce indigène de Tjanpi Weavers. À l'étage, il y a une photo de Ryan McGinley et un Daniel Boyd et Fiona Lowry, et puis le meuble USM.

Miranda : Ma maman étant d’origine suisse, nous avons vécu dans ce beau pays. Je me souviens bien de voir USM un peu partout en Suisse, aussi bien dans les bureaux que dans les maisons. J'ai toujours apprécié l'esthétique de ce mobilier et c'est sa légèreté que j'ai particulièrement appréciée pour cette maison. Ce genre de structure cristalline m'enchante vraiment. Et puis, l'idée de pouvoir y ranger toutes sortes d'objets, des livres aux bibelots, et d'en faire une armoire de curiosités déclinable à l’infini, je trouve ça vraiment intéressant.

“J'ai toujours apprécié l'esthétique du mobilier USM et c'est sa légèreté que j'ai particulièrement appréciée pour cette maison. Ce genre de structure cristalline m'enchante vraiment.”

Parlez-nous de l'intégration des meubles USM dans votre intérieur.

Nick : Miranda et moi, nous avons toujours voulu des meubles USM. C'est tout naturel puisque je suis architecte et qu'elle est suisse !
 En termes pratiques, nous recherchions une manière à la fois créative et flexible pour diviser la pièce à vivre. USM nous a permis de le faire avec du style et de manière intemporelle. Nous avons pu personnaliser les meubles pour répondre à nos besoins précis.

Miranda : Nous nous sommes épris de la légèreté du produit USM que nous avons choisi. Ce meuble fonctionne comme un élément de séparation dans la pièce tout en apportant une couche intéressante de transparence. L'espace à vivre est bien divisé mais la lumière et la vue de la rue sont conservées.

Comment avez-vous été amenés à choisir cette configuration ?

Nick : Le processus d'aménagement a été simple et passionnant. Nous nous étions fixés les proportions du meuble et nous avons ensuite commencé à jouer avec les éléments USM pour parvenir à une configuration qui nous permettait d'exposer et de ranger tout un tas de choses, tout en préservant l’esthétique. La forme obéit essentiellement à la fonction que nous recherchions. Mais nous avons aussi choisi des modules de différentes tailles simplement pour apporter un côté ludique.

Miranda : Nous avons tous deux une collection d'objets très personnelle et plutôt informelle. Tous ces objets possèdent une histoire. La structure du meuble USM et sa polyvalence nous permettent de décliner la façon dont nous les exposons et les organisons dans le style d'un cabinet de curiosités. On dirait presque qu'ils planent dans notre salon.

“Dans mon travail d'architecte, j'ai pour habitude de travailler à partir d'une vision de l'intérieur et non d'observation de l’extérieur.”

Qu'est-ce qui vous plaît dans le voisinage de North Bondi ?

Miranda : J'adore le voisinage. Ça semble un peu un cliché mais ce quartier ressemble à un village : on y voit des visages familiers tous les jours. Les gens nous disent bonjour. Ici, on apprécie vraiment la gentillesse alors, si tu n'es pas très sympa, c'est plutôt mal vu. Alors que dans d'autres quartiers de la ville, on se demande plutôt « Mais pourquoi il sourit ? ». [rires] Les gens veulent engager la conversation. Et pas seulement ceux qui habitent dans le quartier. Ils sont nombreux à venir pour le plaisir, pour y pratiquer une activité sportive ou pour aller à la plage. Il y a donc une atmosphère très agréable. Et puis, tout est accessible à pied. C'est quelque chose que j'apprécie parce que je n'aime pas conduire. Alors, j'ai mon petit chariot pour faire mes courses le week-end, comme les mamies ! Et les enfants peuvent se rendre seuls à la supérette du coin pour aller me chercher quelque chose. C'est un mode de vie vraiment très plaisant.

Nous vous remercions, Nick et Miranda, pour nous avoir ouvert les portes de votre magnifique maison et nous avoir raconté tous les petits détails qui vous donnent envie de rentrer chez vous après chacun de vos voyages. Vous pouvez voir le travail réalisé par la société de Nick, Tobias Partner, en consultant son site.

Ce portrait a été produit par le magazine international Freunde von Freunden. Cliquez ici pour découvrir tous les meubles USM pour votre maison et votre bureau.